L’établissement d’une coopération nationale entre de multiples parties prenantes pour promouvoir les normes internet relatives à la sécurité est identifié par le GFCE comme une bonne pratique.
L’élaboration de normes impliquant un certain nombre de parties prenantes dans le cadre d’une coopération volontaire d’intervenants étatiques et autres augmente le niveau de sensibilisation aux normes de sécurité internet et soutient la création d’un environnement et de partenariats favorables.
Bonne pratique : Établissement d’une coopération nationale entre de multiples parties prenantes pour promouvoir les normes internet liées à la sécurité.
La coopération sur la base du volontariat entre les parties prenantes favorise l’amélioration de la sensibilisation à la nécessité de mettre en œuvre des normes internet et l’utilité de la formation collaborative via un partage d’expertise qui contribue finalement à la création de capacité dans les entités participantes.
La collaboration entre les parties prenantes a été établie sous différentes formes, y compris les groupes de travail IPv6 afin d’encourager l’adoption de la norme IPv6 en Algérie, en Égypte, au Kenya, à l’île Maurice, au Nigeria, en Afrique du Sud, au Sénégal et en Tunisie. En 2012, l’AfriNIC, le Registre internet régional pour l’Afrique, a lancé le groupe de travail africain sur l’IPv6 (AF6TF).
Ressource : Infographie : Cartographie des parties prenantes aux normes
Les parties prenantes sont représentées par des cercles bleus et les initiatives par des hexagones.
En cliquant sur une icône spécifique, vous pourrez vous familiariser avec des parties prenantes individuelles et leurs initiatives respectives.
Source : GFCE
Étude de cas : Participation de multiples parties prenantes à la mise en œuvre des normes — Cameroun
Le Cameroun dispose d’un processus pour identifier les domaines dans lesquels des normes sont requises, évaluer quelles normes utiliser pour combler les lacunes et mettre en œuvre les normes. Par le biais d’un processus à multiples parties prenantes, les entités (entreprises du secteur privé, infrastructures critiques et éventuellement organisations gouvernementales) identifient et rapportent les problèmes de sécurité (ou leur besoin d’établir une norme technique) à une agence gouvernementale du ministère de l’ICT. Le ministère transmet ensuite la question à un comité composé de représentants du gouvernement, du secteur privé et du monde universitaire. Le comité recommande l’application d’une norme particulière, que l’agence approuve, puis met en œuvre par le biais d’une réglementation.
Source : réunion GFCE ACE à La Haye
Réflexion :
La coopération entre de multiples parties prenantes au niveau national est importante pour promouvoir les normes internet en matière de sécurité, en prenant l’exemple de votre pays.